Le pétrole en hausse à New York avec les signes d'un rééquilibrage du marché
Vers 13H15 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, gagnait 15 cents à 46,23 dollars sur le contrat pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"La rengaine qui a dominé le marché ces dernières semaines commence à changer", a estimé Phil Flynn de Prices Futures Group. "D'une attitude très négative en raison notamment de la hausse de la production aux Etats-Unis, le marché commence à reconnaître les signes d'un rééquilibrage", a-t-il expliqué.
"Et l'argument selon lequel les producteurs de pétrole de schiste vont compenser tous ces stocks ne tient pas si on estime que l'exploitation de ce pétrole n'est pas rentable avec un baril sous les 50 dollars", a relevé Phil Flynn.
Parallèlement, le rapport de l'Agence internationale de l'Energie diffusé jeudi "a mis en avant le fait que la demande allait s'améliorer": après un rebond de la consommation au deuxième trimestre, l'agence prévoit que la demande mondiale sur l'ensemble de l'année augmente de 1,4 million de barils par jour (mbj) pour atteindre 98 mbj.
Ce document a toutefois aussi mis en avant des signaux plaidant plutôt pour une baisse des prix du brut.
"L'AIE a pointé du doigt les productions de la Libye, du Nigeria, de l'Algérie et de l'Irak qui ont grimpé en juin", a ainsi prévenu Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Selon l'agence, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ont moins respecté leur accord de limitation de la production mis en place depuis le début de l'année dans le but de faire remonter les prix, avec un taux d'adhésion à 78% en juin contre 95% le mois précédent.