Le pétrole remonte dans un marché hésitant
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 48,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 58 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août s'adjugeait 57 cents à 46,06 dollars.
Les analystes avaient fort à faire pour digérer le rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) publié mercredi, celui de l'Agence Internationale de l'Energie (EIA) publié jeudi matin, ainsi que les données chinoises sur les importations.
"L'EIA a revu à la hausse ses prévisions de demande, et la bonne santé des consommateurs a été prouvée par les données venues de Chine, qui montrent un bond des importations de 17,9% par rapport à juin dernier à 8,79 millions de barils par jour" selon les données des douanes, ont expliqué les analystes de PVM.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a pour sa part relevé jeudi sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2017, appelant toutefois le marché à s'armer de patience face au processus de rééquilibrage entre l'offre et la demande.
Depuis début 2017, les pays de l'OPEP et leurs partenaires, dont la Russie, sont engagés dans un accord de limitation de la production pour lutter contre la surproduction mondiale.
Mais les réserves mondiales baissent lentement, et avec une hausse de la production de l'OPEP, et notamment de sa figure de proue, l'Arabie Saoudite, les analystes commencent à s'interroger sur l'effet des limitations.
(c) AFP