Le pétrole recule, la hausse de production de l'Opep inquiète
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 47,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 30 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août cédait 24 cents à 45,25 dollars.
"Les réserves américaines sont désormais en deçà de leur niveau de début 2016, et ont perdu 70 millions de barils depuis leur plus haut atteint en février", ont noté les analystes de JBC Energy.
Lors de la semaine achevée le 7 juillet, les réserves commerciales de brut ont reculé de 7,6 millions de barils et atteint 495,4 millions, selon les données du Département américain de l'Energie.
"Mais en même temps, la surproduction du marché reste le point clef pour les marchés. L'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) a elle-même fait état d'une hausse de la production du cartel en juin, principalement due à la Libye et au Nigeria", ont ajouté les analystes.
La production des 14 membres de l'OPEP a atteint 32,61 millions de barils par jour (mbj) en juin, contre 32,21 mbj en mai, selon une estimation moyenne des sources secondaires de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole.
"En se basant sur le rapport de l'OPEP, il y aura une légère baisse des réserves mondiales au troisième trimestre, des niveaux stables ou en légère hausse au quatrième trimestre et une hausse marquée des stocks au premier semestre 2018", a prévenu Olivier Jakob.
Alors que les deux pays africains ont repris leurs extractions, ils ont été conviés par le cartel à une réunion technique de suivi de l'accord, le 22 juillet à Saint-Pétersbourg, avant une réunion entre les pays participant à l'accord le 24.