Le pétrole grimpe avec les premières données sur les stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 48,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 69 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août gagnait 75 cents à 45,79 dollars.
"Les réserves de brut auraient reculé de 8,1 millions de baril, ce qui explose les attentes d'une baisse de 2,9 millions de barils", ont commenté les analystes de PVM.
"Si ces données sont confirmées par l'EIA (Energy Information Administration, agence du département américain de l'Énergie ou DoE), il s'agirait de la plus forte baisse hebdomadaire depuis septembre, et mèneraient les réserves de brut sous les 500 millions de barils pour la première fois depuis janvier", ont-ils énuméré.
Les réserves de brut pourraient avoir reculé de 2,85 millions de barils, celles d'essence de 1,88 million de barils tandis que celles de produits distillés auraient augmenté de 692.000 barils, selon la médiane d'un consensus d'analystes interrogés sur les données du DoE et compilé par l'agence Bloomberg.
Si une baisse des réserves pourrait faire remonter les cours, "à moyen terme, le contexte reste peu encourageant, car la surproduction mondiale reste un problème. Sur ce sujet, l'Arabie Saoudite aurait dépassé la limite" fixée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a noté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
(c) AFP