Le pétrole recule face au dollar
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 46,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,37 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août cédait 1,27 dollar à 44,25 dollars.
L'appréciation du dollar, monnaie de référence du pétrole, pénalise en effet les investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter des barils.
Le pétrole avait déjà effacé une grande partie de ses gains de jeudi, malgré la baisse des réserves américaines.
"Les investisseurs se rendent vite compte que même si les stocks des Etats-Unis reculent, le surplus de l'offre mondial reste présent. Ils se tourneront vers le rapport de (l'entreprise privée) Baker Hughes, qui décompte le nombre de puits actifs aux Etats-Unis", a ajouté David Madden.
Depuis le début de l'année et malgré le manque de vigueur des prix du pétrole, le nombre de puits actifs aux Etats-Unis a fortement augmenté, ce qui contribue fortement à l'inquiétude des marchés sur la surproduction mondiale.
Le nombre de puits actifs n'a reculé que deux fois depuis le début de l'année.
"Le président américain a par ailleurs fait monter la pression sur la Corée du Nord après le test de missile balistique intercontinental", ce qui pèse sur le moral des investisseurs, ont noté les analystes de PVM.
(c) AFP