Le pétrole baisse malgré les réserves américaines encourageantes
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 47,00 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,11 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août cédait 1,16 dollar à 44,36 dollars.
"Il y a plusieurs raisons d'être prudent, et cela a contre-balancé le rapport du DoE", ont expliqué les analystes de PVM, qui citent des données sur l'emploi américain publiées jeudi, qui ont fait état d'une baisse des embauches par les employeurs privé et ont pesé sur la Bourse de New York.
"Le président américain a par ailleurs fait monter la pression sur la Corée du Nord après le test de missile balistique intercontinental", ce qui pèse sur le moral des investisseurs, ont noté les analystes de PVM.
Le président Donald Trump a promis jeudi à la Corée du Nord une réponse "sévère" après son tir d'un missile balistique intercontinental, alors que se multiplient les appels à de nouvelles sanctions contre Pyongyang.
Par ailleurs, d'autres analystes ont noté les annonces françaises sur le climat, qui ne pèsent pas directement sur les prix à court terme mais contribuent à un questionnement des marchés sur l'avenir du pétrole.
"Nous annonçons la fin de la vente des voitures à essence et diesel d'ici 2040", a déclaré jeudi Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire.
(c) AFP