Le pétrole rebondit sur la baisse des stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 48,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 91 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août gagnait 1 dollar à 46,13 dollars.
Les investisseurs se focalisaient sur le rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (DoE), dont la publication en cours de séance européenne a permis aux cours de confirmer leur rebond en dépassant les attentes des analystes.
Pour la semaine achevée le 30 juin, les réserves de brut ont baissé de 6,3 millions de barils (contre une baisse de 2 millions de barils prévue par les analystes, selon un consensus compilé par Bloomberg), celles d'essence de 3,7 millions de barils (contre -1,8 million prévu par les analystes) et celles de produits distillés de 1,9 million de barils (contre une hausse de 500.000 barils prévue).
"Les données publiées sont encourageantes dans tous les domaines", ont résumé les analystes de DNB Markets, qui soulignent également que "la demande toutes catégories confondues des Etats-Unis est à nouveau au dessus de son niveau de l'année dernière".
Cette baisse des réserves tend à rassurer des investisseurs inquiets de voir le marché peiner à se rééquilibrer alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ainsi que d'autres producteurs dont la Russie, s'efforcent d'abaisser leur production.
"Si le marché n'est pas rééquilibré par l'OPEP, ce rééquilibrage se fera par le prix, qui forcera d'autres producteurs à réduire leurs extractions", ont jugé les analystes de Morgan Stanley.
(c) AFP