Le pétrole rebondit à l'ouverture à New York, optimisme sur les stocks
Vers 13H20 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, avançait de 82 cents à 45,95 dollars sur le baril pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Les fortes pertes de la veille devaient être récupérées en partie", a mis en avant John Kilduff de Again Capital.
"De plus, les estimations sur les stocks de l'API, repoussées d'une journée à cause d'un jour férié, ont montré une forte baisse des stocks de brut, une forte baisse des stocks d'essence (...), ce qui donne espoir au marché", a ajouté John Kilduff.
Les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API) ont précédé d'un jour les chiffres hebdomadaires officiels et plus complets du département de l'Energie (DoE) qui doivent être diffusé à 15H00 GMT.
"L'attention devrait se porter non seulement sur les tendances des stocks mais aussi sur la demande d'essence dans la dernière ligne droite avant le 4 juillet (fête nationale américaine), ainsi que sur la production américaine de pétrole", ont indiqué les analystes de Commerzbank dans une note. "Cette dernière avait beaucoup baissé la semaine précédente à cause de facteurs exceptionnels, ce qui rend un mouvement inverse probable".
Pour la semaine achevée le 30 juin, les analystes interrogés par Bloomberg tablent sur une baisse de 2 millions de barils des réserves de brut, de 1,8 million de barils de celles d'essence, et sur une hausse de 500.000 barils de celles de produits distillés.
Les réserves américaines sont scrutées de près par le marché car les efforts de réduction de l'offre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs, dont la Russie, tardent à se traduire par une baisse des stocks mondiaux.
(c) AFP