Le pétrole profite des premières données sur les réserves américaines
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 48,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 64 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août gagnait également 64 cents à 45,77 dollars.
"Les données de l'API ont fait état d'une chute de 5,8 millions de barils des réserves de brut (pour la semaine achevée le 30 juin, ndlr), ce qui a mis un terme à la chute des prix", a relevé Hussein Sayed, analyste chez FXTM.
Les données de l'API précèdent celles publiées par le Département américain de l'Energie (DoE), qui sont exceptionnellement publiées le jeudi en raison d'un jour férié mardi 4 juillet aux Etats-Unis pour la fête nationale américaine.
Pour la semaine achevée le 30 juin, les analystes tablent sur une baisse de 2 millions de barils des réserves de brut, de 1,8 million de barils de celles d'essence, et sur une hausse de 500.000 barils de celles de produits distillés.
"L'idéal serait que les données officielles (du DoE, ndlr) confirment celles de l'API. Mais en observant les données historiques, il y a peu de corrélation entre les deux indicateurs", a prévenu Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.
La baisse des réserves américaines pourrait indiquer que le marché mondial retrouve l'équilibre, alors même que la détermination du cartel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, qui sont engagés dans une limitation de leur production, semble vaciller.
(c) AFP