Le pétrole dégringole, l'Opep et la Russie dans le viseur des marchés
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 47,98 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,63 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août cédait 1,79 dollar à 45,28 dollars.
"Les prix ont reculé car les exportations de l'OPEP ont grimpé pour le deuxième mois consécutif en juin (selon des informations de presse, ndlr), et la baisse s'est accentuée quand la Russie a affirmé s'opposer à des baisses de production plus importantes", a résumé Enrico Chiorando, analyste chez Love Energy.
L'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, se sont accordés pour limiter leur production en 2017 et au premier trimestre 2018 pour réduire l'offre mondiale et permettre au marché de se rééquilibrer.
Mais une reprise des exportations du cartel pourrait signifier que l'accord n'est pas respecté ou que les réserves commerciales de ses membres restaient importantes.
"Le rebond des deux dernières semaines était construit sur l'idée que l'OPEP et ses partenaires essaieraient d'approfondir leurs baisses de production. Les commentaires venus de Russie ont douché ces espoirs", a expliqué Chris Beauchamp, analyste chez IG.
Des responsables du gouvernement russe auraient affirmé que la Russie, un des trois plus grands producteurs mondiaux avec les Etats-Unis et l'Arabie saoudite, refuserait d'approfondir sa baisse de production si le cartel le lui demandait, a rapporté l'agence Bloomberg.
(c) AFP