Le pétrole ouvre en hausse à New York, soutenu par des mouvements spéculatifs
Vers 13H30 GMT, le baril de "light sweet crude", référence américaine du brut, prenait 49 cents à 46,53 dollars sur le contrat pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Cette hausse tourne le dos aux éléments concrets du marché. Ce ne sont que des prises de positions, des liquidations de paris à la baisse. Appelez-ça comme vous voulez mais c'est un phénomène spéculatif", a commenté Bob Yawger de Mizuho Securities USA.
Parmi les facteurs pouvant contribuer à ce mouvement Stephen Brennock, analyste chez PVM, mettait en avant "une pause dans la hausse implacable de l'activité de forage aux États-Unis la semaine dernière".
Selon le décompte hebdomadaire réalisé par la société privée Baker Hughes publié vendredi, le nombre de puits a légèrement décliné, ce qui n'était arrivé qu'une seule fois depuis le début de l'année. Le nombre de puits en activité est vu comme un indicateur avancé de la production américaine qui a beaucoup augmenté depuis l'automne.
"Peut-être que cela aide un petit peu (...) mais on est encore loin de manquer de brut et de produits raffinés", a nuancé Bob Yawger.
D'autant que les efforts fournis par l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), qui est engagée dans une limitation de ses extractions jusqu'à fin mars 2018, tardent à endiguer la surproduction qui pèse sur les cours.
"Même si les pays liés par cet accord le respectent à 92%, la production du Nigeria et de la Libye, tous deux exemptés de limitation, croît considérablement", a-t-on relevé chez Commerzbank.
(c) AFP