Le pétrole se stabilise dans un marché toujours surabondant
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 48,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 6 cents par rapport à la clôture de vendredi. Le cours du Brent est monté lundi vers 07H20 GMT à 49,15 dollars, son niveau le plus fort en trois semaines.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août prenait 2 cents à 46,06 dollars. Le prix du WTI a atteint vers 07H25 GMT 46,44 dollars, son niveau le plus élevé en trois semaines.
Et ce sont les États-Unis qui ont alimenté cette reprise des cours, avec notamment un accès de faiblesse du dollar, un mouvement qui rend les achats d'or noir, libellés dans la monnaie américaine, moins onéreux et donc plus attractifs pour les investisseurs munis d'autres devises, et une baisse de la production lors de la semaine close le 23 juin.
Et "un autre pilier de soutien des cours s'est matérialisé sous la forme d'une pause dans la hausse implacable de l'activité de forage aux États-Unis la semaine dernière", a noté M. Brennock.
En effet, selon des données publiées vendredi, "le nombre de puits en activité aux États-Unis a baissé pour la première fois depuis janvier ce qui laisse à penser que certains producteurs commencent à sentir l'impact négatif de la récente baisse des prix", a poursuivi l'analyste.
La production de pétrole de schiste aux États-Unis, l'une des grandes responsables de la surabondance de l'offre mondiale d'or noir, est coûteuse et n'est plus rentable si les cours du brut sont trop bas.
Mais "il est trop tôt pour voir (cette hausse des cours) comme un renversement de tendance", ont tempéré les analystes de Commerzbank.
"Même si les pays liés par cet accord le respectent à 92%, la production du Nigeria et de la Libye, tous deux exemptés de limitation, croît considérablement", a-t-on relevé chez Commerzbank.
(c) AFP