Le pétrole prolonge son rebond, sur fond de repli de la production américaine
Peu avant 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 47,88 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 46 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 64 cents à 45,57 dollars.
Ils continuaient de profiter de l'annonce d'une production américaine en baisse. Le département américain de l'Energie a en effet indiqué mercredi que l'extraction de brut avait reculé de 100.000 barils par jour au cours de la semaine dernière.
"La production américaine a subi son plus fort recul hebdomadaire depuis juillet 2016", apaisant un peu les inquiétudes sur une offre en hausse en provenance des Etats-Unis, remarquait Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Le marché pétrolier profitait par ailleurs de la faiblesse actuelle du dollar face aux autres devises, alors que les spéculations vont bon train sur un possible resserrement monétaire au Royaume-Uni où en zone euro.
La baisse du billet vert rend moins onéreux et donc plus attractifs les achats de brut, libellés en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.
En outre, "les récentes nouvelles négatives pour les prix sont tombées dans l'oreille d'un sourd", par exemple des chiffres évoquant cette semaine un rebond de la production en Libye qui s'approche d'un million de baril par jour.
"Le marché de l'énergie est encore loin de rattraper ses pertes subies lors des cinq semaines précédentes. La tendance à long terme, comme les fondamentaux du marchés, indiquent une même direction - la baisse", a expliqué David Madden, analyste chez CMC Markets UK.
Le marché continue de craindre la perspective d'une offre trop élevée de brut malgré les efforts en cours des pays de l'OPEP et de ses partenaires pour réduire la production et donc permettre aux prix de se reprendre.
(c) AFP