Le pétrole se maintient en hausse, poursuivant sur sa lancée
Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 47,61 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 35 cents à 45,28 dollars.
Ils ont profité en particulier mercredi de l'annonce d'une production américaine en baisse. Le département américain de l'Energie a en effet indiqué que l'extraction de brut avait reculé de 100.000 barils par jour au cours de la semaine dernière.
"La production américaine a subi son plus forte recul hebdomadaire depuis juillet 2016", apaisant un peu les inquiétudes sur une offre en hausse en provenance des Etats-Unis, remarque Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Le marché pétrolier profitait par ailleurs de la faiblesse actuelle du dollar face aux autres devises, alors que les spéculations vont bon train sur un possible resserrement monétaire au Royaume-Uni où en zone euro.
La baisse du billet vert rend moins onéreux et donc plus attractifs les achats de brut, libellés en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.
En outre, "les récentes nouvelles négatives pour les prix sont tombées dans l'oreille d'un sourd", comme des chiffres évoquant cette semaine un rebond de la production en Libye qui s'approche d'un million de baril par jour.
La tendance de fond "reste encore massivement orientée à la baisse en raison des craintes d'un excès d'offre", souligne Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Le marché s'inquiète toujours d'une offre trop élevée de brut, malgré les efforts en cours des pays de l'OPEP et de ses partenaires pour réduire la production et donc permettre aux prix de se reprendre.
(c) AFP