Le pétrole profite d'une baisse de la production aux Etats-Unis
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a gagné 50 cents à 44,74 dollars sur le contrat pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a terminé à 47,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 56 cents par rapport à la clôture de mardi.
Elle a baissé de 100.000 barils par jour (b/j), à 9,25 millions de barils par jour (mbj) selon un rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie publié en cours de séance.
"C'est en partie dû à la tempête Sandy qui a touché le golfe du Mexique la semaine dernière et conduit à la fermeture préventive de plusieurs puits de forage", a estimé M. Lipow. "C'est par ailleurs la saison de maintenance des installations en Alaska", a-t-il ajouté.
Craintes sur le Venezuela
Le marché a été aussi selon lui "soulagé par l'annonce d'un repli des stocks d'essence", qui ont baissé de 900.000 barils.
Ce chiffre était particulièrement attendu au moment où la demande est censée repartir avec le début de la saison au cours de laquelle les Américains utilisent plus leur véhicule.
Les réserves de produits distillés ont elles reculé de façon de 200.000 barils contre une hausse attendue de 934.000 barils.
Ces nouvelles, de nature à rassurer au moins temporairement un marché focalisé sur l'abondance d'or noir dans le monde, ont relégué au second plan l'annonce d'une hausse surprise des stocks de pétrole brut la semaine dernière aux Etats-Unis.
Les cours du pétrole ont aussi bénéficié selon M. Lipow, "des troubles en cours au Venezuela qui font craindre au marché que la production du pays en soit affectée".
Mais pour Enrico Chiorando, analyste chez Love Energy, la hausse des cours "pourrait n'être que de courte durée car les inquiétudes liées à la surabondance mondiale limitaient leurs gains".
Malgré la réaction du marché aux chiffres du DoE, "l'idée reste que le marché est suralimenté avec des membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) qui rechignent à limiter davantage leur production", a estimé M. Chiorando.
(c) AFP