Le pétrole monte grâce au repli des réserves américaines d'essence
Vers 16H40 GMT (18H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 47,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 56 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 45 cents à 44,69 dollars.
En effet, les réserves d'essence ont baissé de 900.000 barils lors de la semaine close le 23 juin tandis que les analystes s'attendaient à un statu-quo.
Ce chiffre était particulièrement attendu au moment où la demande est censée repartir avec le début au mois de juin de la saison au cours de laquelle les Américains utilisent plus leur véhicule.
En outre, les réserves de produits distillés ont reculé de façon inattendue de 200.000 barils contre une hausse de 934.000 barils attendus.
Les cours étaient aussi portés par la baisse de la production américaine de pétrole, une donnée particulièrement scrutée dans un contexte de surabondance persistante de l'offre d'or noir notamment du fait de l'accroissement de la production de pétrole de schiste aux États-Unis.
Ces données ont dans l'ensemble éclipsé la hausse inattendue des stocks de brut, de 100.000 barils quand les analystes tablaient sur un recul de 2,25 millions de barils.
Malgré la réaction du marché aux chiffres du DoE, "l'idée reste que le marché est suralimenté avec des membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) qui rechignent à limiter davantage leur production", a estimé M. Chiorando.
(c) AFP