USA: hausse surprise des stocks de brut, les réserves d'essence reculent
Lors de la semaine achevée le 23 juin, les réserves commerciales de brut ont progressé de 100.000 barils et atteint 509,2 millions de baril alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse de 2,25 millions de barils.
A ce niveau, les réserves commerciales de brut sont en hausse de 2,7% par rapport à la même époque de 2016 et restent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne pour cette période.
Du côté des réserves d'essence, le DoE a annoncé une baisse de 900.000 barils, tandis que les estimations des économistes compilées par Bloomberg prévoyaient un statu-quo.
Ce chiffre était particulièrement attendu au moment où la demande est censée repartir avec le début de la saison au cours de laquelle les Américains utilisent plus leur véhicule.
Les réserves d'essence affichent toutefois une hausse de 0,8% par rapport à la même période de l'année précédente et restent au dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque.
Les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, etc) ont baissé de 200.000 barils, alors que les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient une progression de 934.000 barils.
Ils sont toutefois en hausse de 1,2% par rapport à la même époque de 2016 et passent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne pour cette période.
La production baisse
Depuis le début de l'année, l'extraction de brut dans le pays n'a enregistré que six semaines de baisse.
Egalement scrutés, puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud) ont de nouveau reculé, de 300.000 barils à 60,8 millions.
Toutes catégories confondues, mais sans prendre en compte la diminution des réserves stratégiques, les stocks américains de produits pétroliers ont augmenté de 800.000 barils.
Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 92,5% de leurs capacités contre 94,0% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,9 mbj de produits pétroliers, soit une baisse de 2,7% par rapport à la même époque de 2016.
Pendant la même période, la demande d'essence a baissé de 2,4% et celle de produits distillés a progressé de 2,9%, dans les deux cas sur un an.
Le marché du pétrole accentuait la tendance à la hausse sur laquelle il était juste avant la diffusion des chiffres du DoE.
(c) AFP