Le pétrole baisse un peu, l'offre surabondante pèse
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 46,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 11 cents à 44,13 dollars.
Et "les réserves d'essence ont également connu une hausse étonnamment abrupte", ce qui "va probablement alimenter des doutes sur un éventuel resserrement du marché", ont poursuivi les experts.
Dans ce contexte, les observateurs doutent de plus en plus de l'efficacité des mesures de limitation de production mises en place depuis le début de l'année par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, pour rééquilibrer un marché dominé par la surabondance désormais chronique de l'offre, du fait notamment de la hausse de la production de pétrole de schiste aux États-Unis, par rapport à une demande qui reste terne.
Les observateurs attendaient désormais la publication du rapport officiel hebdomadaire sur l'état des réserves de pétrole aux États-Unis par le département américain de l'Énergie (DoE) prévue à 14H30 GMT pour se faire une meilleure idée de la situation du marché.
Selon la prévision médiane des analystes sondés par l'agence Bloomberg, le DoE devrait faire état d'une baisse de 2,25 millions de barils des réserves de pétrole brut, d'un statu quo sur les réserves d'essence et d'une hausse de 934.000 barils des stocks de produits distillés.
Mardi, les cours du brut avaient temporairement profité d'un accès de faiblesse du dollar mais même si la baisse du billet vert se poursuivait mercredi, le pétrole n'y était globalement plus sensible.
(c) AFP