Le pétrole tente de se reprendre mais reste sous pression
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 46,34 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 51 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 44 cents à 43,82 dollars.
"Les mouvements du marché mardi montrent que la matière première essaie de reprendre pied, mais il est difficile de tabler sur une hausse des cours à moyen terme", a estimé M. Kapadia.
En effet, malgré les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires pour limiter leur production, le marché mondial de l'or noir reste en net surplus de l'offre par rapport à la demande.
"Les inquiétudes liées à la surabondance de l'offre continuent d'assombrir les perspectives du marché du pétrole, et même si les mouvements de vente font une pause, les éléments haussiers (pour les cours) restent difficiles à trouver et les risques à court terme restent baissiers", a prévenu Stephen Brennock, analyste chez PVM.
En effet, la production de pétrole de schiste aux États-Unis n'a cessé d'augmenter ces dernières semaines, et le niveau des réserves américaines d'or noir reste élevé.
Dans ce contexte, les investisseurs décortiqueront mardi après la fin des échanges en Europe la publication des données de la fédération professionnelle américaine API sur les réserves de pétrole la semaine dernière, à la veille de la diffusion du rapport hebdomadaire officiel du département de l'Énergie (DoE).