Le pétrole essaie de se reprendre après sa récente faiblesse
Vers 15H50 GMT (17H50 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 45,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 42 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 33 cents à 43,07 dollars.
"Le marché est encore dans une tendance à la baisse mais la fermeté des prix hier et ce matin est un signal intéressant", remarquent les analystes chez PVM.
De son côté, David Madden, analyste chez CMC Markets, remarque que le marché "se calme aujourd'hui" après "avoir été exceptionnellement volatil dernièrement".
Les cours avaient notamment terminé mercredi à leur plus bas niveau en dix mois à New York, dernière étape en date d'une chute de 17% du baril depuis un sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) fin mai.
L'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, ont décidé de poursuivre leur effort de limitation de leur production afin de soutenir les cours, mais la Libye et le Nigeria en sont exemptés du fait de leurs problèmes géopolitiques et leur production a augmenté ces derniers mois.
Dans le même temps, aux Etats-Unis, les extractions ne montrent toujours aucun signe de faiblesse, même si le baril se rapproche du seuil de rentabilité pour produire du pétrole de schiste.
"Puisque les mêmes inquiétudes sur l'excès d'offre persistent, la fragilité du marché devrait durer encore quelque temps", selon M. Madden.
(c) AFP