Le pétrole tente timidement de se reprendre
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 45,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 13 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 12 cents à 42,86 dollars.
Les cours avaient terminé mercredi à leur plus bas niveau en dix mois à New York, dernière étape en date d'une chute de 17% du baril depuis un sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) fin mai.
Les cours du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. remontent quelque peu "mais le sentiment général demeure très négatif sur fond de crainte de surabondance de la production", a souligné auprès de l'AFP Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
L'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, ont décidé de poursuivre leur effort de limitation de leur production afin de soutenir les cours, mais la Libye et le Nigeria en sont exemptés du fait de leurs problèmes géopolitiques et leur production a augmenté ces derniers mois.
Aux Etats-Unis en outre, les extractions ne montrent toujours aucun signe de faiblesse, même si le baril se rapproche du seuil de rentabilité pour produire du pétrole de schiste.
"La réduction de production de l'OPEP ne parvient pas à soutenir les cours, c'est même le contraire", a expliqué David Madden, analyste chez CMC Markets UK. "La capacité de l'OPEP à influer sur les prix du pétrole pose question", a-t-il ajouté.
(c) AFP