USA: baisse plus marquée que prévu des stocks de brut
Lors de la semaine achevée le 16 juin, les réserves commerciales de brut se sont repliées de 2,5 millions de barils pour revenir à 509,1 millions alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse de seulement 1,2 million.
A ce niveau, les réserves commerciales de brut sont en hausse de 1,8% par rapport à la même époque de 2016 et restent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne pour cette période.
Du côté des réserves d'essence, le DoE a annoncé une baisse de 600.000 barils, tandis que les estimations des économistes compilées par Bloomberg prévoyaient une hausse de 500.000 barils.
Elles affichent toutefois une hausse de 1,8% par rapport à la même période de l'année précédente et restent au dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque.
Ce chiffre était particulièrement attendu après une hausse surprise annoncée la semaine précédente et au moment où la demande est censée repartir avec le début de la saison durant laquelle les Américains utilisent plus leur véhicule.
Production en hausse
Les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, etc.) ont augmenté de 1,1 million de barils, soit plus que la progression de 500.000 barils anticipée par les analystes de Bloomberg.
Ils sont en progression de 0,1% par rapport à la même époque de 2016 tout en restant proche de la limite supérieure de la fourchette moyenne pour cette période.
Egalement scrutés, puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud) ont de nouveau reculé, de 1,1 million de barils à 61,1 millions.
Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 94,0% de leurs capacités contre 94,4% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 20,2 mbj de produits pétroliers, soit une baisse de 0,4% par rapport à la même époque de 2016.
Pendant la même période, la demande d'essence a baissé de 1,6% et celle de produits distillés a progressé de 4,0%, dans les deux cas sur un an.
Le marché hésitait après la publication de ces chiffres.
Jusque là dans le vert, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait 12 cents à 43,39 dollars vers 15H10 GMT sur le contrat pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
(c) AFP