Le pétrole baisse dans un marché lesté par l'offre abondante
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 46,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 76 cents par rapport à la clôture de lundi. Le cours du Brent est tombé mardi vers 10H15 GMT à 45,85 dollars, son niveau le plus faible en sept mois.
Dans les échanges économiques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, cédait 76 cents à 43,44 dollars. Le cours du WTI est tombé vers 10H20 GMT à 43,22 dollars, au plus bas depuis mi-novembre.
"Les prix ont encore pris un coup lundi, de nouvelles informations sur l'offre faisant d'une éventuelle reprise des cours dans l'immédiat un voeu pieux", a observé l'analyste.
En effet, les dernières données hebdomadaires publiées par la société privée Baker Hughes, qui sont considérées comme un indicateur avancé de la production de pétrole aux États-Unis, a une nouvelle fois montré vendredi que l'extraction de pétrole de schiste ne cesse d'augmenter dans le pays.
Et au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui s'est accordée avec certains pays partenaires pour limiter la production sur l'ensemble de l'année, certains pays exemptés de cet accord voient leur production croître, ont relevé des analystes.
La Libye et le Nigeria, exempts des limites du fait de problèmes géopolitiques qui pèsent sur leur industrie pétrolière, ont vu leur production monter en mai, et selon des informations de presse elle continue de croître dans les deux pays.
Et cette perspective pesait sur les cours mardi.
Les investisseurs attendaient par ailleurs la publication mercredi des données hebdomadaires sur le niveau des réserves de pétrole aux États-Unis par le département américain de l'Énergie (DoE).
Les investisseurs scruteront surtout les stocks d'essence, qui s'étaient étoffés de façon inattendue de 2,1 millions de barils lors de la semaine close le 9 juin. Pour la semaine dernière, les analystes s'attendent à une nouvelle hausse, mais bien moindre, de 101.000 barils.
(c) AFP