Le pétrole stagne à l'ouverture à New York
Peu après l'ouverture, vers 13H20 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, prenait 13 cents à 44,87 dollars sur le contrat pour livraison en juillet au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"On a eu un ajustement à la baisse des chiffres de la production de l'OPEP pour mai", a mis en avant Robert Yawger de Mizuho Securities USA.
L'OPEP, engagée dans un mouvement de limitation de sa production jusqu'en mars 2018, publie chaque mois des chiffres de la production basés sur des sources secondaires, jugés plus fiables que ceux que les membres du cartel déclarent.
Cette révision est arrivée à point nommée, au moment où "la partie demande de l'équation commençait à se ternir", a estimé Robert Yawger, citant des chiffres japonais et indiens alimentant quelques inquiétudes sur le dynamisme de la consommation de produits pétroliers dans ces pays.
Le prix du brut a fortement reculé ces trois dernières semaines, tombant en fin de semaine dernière à ses plus bas niveaux depuis novembre.
Depuis le début de l'année, le cours du brut a perdu 16,5% de sa valeur à New York.
Dans ce contexte, la relative stabilité des cours lundi pouvait également s'expliquer par quelques achats à bon compte, les investisseurs cherchant à profiter des prix bas.
"Une hausse de l'essence ou du brut pourrait couler le navire assez rapidement", a prédit Robert Yawger.
A l'international, ce sont toujours les productions nigériane et libyenne qui concentrent les inquiétudes, ces deux membres de l'OPEP ayant été exemptés de quotas de production et cherchant à faire repartir leurs extractions.
"Mustafa Sanalla, le président de la compagnie nationale libyenne (NOC), s'attend à ce que ce ne soit qu'une question de jours avant que la production en Libye atteigne 900.000 barils par jour", ont estimé les experts de Commerzbank dans une note.
(c) AFP