Le pétrole monte un peu mais reste sous pression
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 47,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 11 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet prenait 11 cents à 44,85 dollars.
Mais ils avaient de nouveau souffert pendant les échanges en Asie puis au début des échanges en Europe, lestés par l'annonce vendredi soir d'une hausse des puits en activité aux États-Unis pour la "22e semaine consécutive", ont relevé les analystes de Accendo Markets.
Le décompte hebdomadaire de la société privée Baker Hughes, qui est considéré comme un indicateur avancé de la production de pétrole aux États-Unis, a une nouvelle fois montré vendredi que l'extraction de pétrole de schiste ne cesse d'augmenter dans le pays.
Ainsi, si les pays qui ont signé l'accord de limitation de production continuent de le respecter, la production continue de croître ailleurs, ont commenté les analystes de Commerzbank.
Au sein même de l'OPEP, la Libye et le Nigeria, exempts des limites du fait de problèmes géopolitiques qui pèsent sur leur industrie pétrolière, ont vu leur production monter en mai, un mouvement qui risque de se poursuivre, a-t-on souligné chez Commerzbank.
"Dans ce contexte, les investisseurs financiers (pour qui le pétrole est un instrument financier, NDLR) se retirent de nouveau du marché du pétrole", ont observé les experts de Commerzbank.