Le pétrole profite d'un rebond et termine en hausse
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a gagné 28 cents à 44,74 dollars sur le contrat pour livraison en juillet au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le prix du baril avait clôturé jeudi à son plus bas depuis mi-novembre et a perdu près de huit dollars en un mois.
Aussi le rebond de vendredi "n'est sans doute qu'une stabilisation", selon Bart Melek de TD Securities.
"Les éléments fondamentaux qui ont alimenté le repli des prix ces derniers jours sont toujours présents", a-t-il ajouté.
A savoir: des réserves élevés de produits pétroliers et des doutes sur la capacité de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à ré-équilibrer le marché.
"On voit même de nouveau les stocks augmenter sur les tankers" qui transportent l'or noir à travers le monde, a relevé Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Pour ce dernier, les cours "pourraient facilement repartir à la baisse car le marché a été particulièrement marqué par le rapport du département américain de l'Energie" diffusé mercredi et montrant notamment une hausse surprise des réserves d'essence aux Etats-Unis alors même que la demande des automobilistes américains augmente habituellement à l'approche de l'été.
La hausse des stocks américains pèse sur le moral des investisseurs, qui voudraient voir les effets concrets de la décision de l'OPEP et de ses partenaires prise il y a quelques mois d'abaisser leur production.
"Les marchés craignent que le poids de la baisse de production devienne trop lourd pour l'OPEP, et qu'elle abandonne ses efforts en 2018", a renchérit Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
"Le cartel pourrait arrêter l'accord et privilégier le volume de production plutôt que le prix du baril, comme il l'a fait en 2014", a-t-il ajouté.
(c) AFP