Le pétrole rebondit et ouvre en hausse à New York
Vers 13H20 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, avançait de 37 cents, à 44,83 dollars, sur le contrat pour livraison en juillet au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Alors que le prix du baril est descendu jeudi à son plus bas depuis novembre, et a perdu près de huit dollars en un mois, cette progression "n'est vraiment qu'un rebond après une baisse importante, les investisseurs souhaitant sans doute se couvrir avant le week-end", selon Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
"La situation reste fondamentalement la même avec une offre de brut largement suffisante", a-t-il ajouté. "On voit même de nouveau les stocks augmenter sur les tankers" qui transportent l'or noir à travers le monde, a indiqué l'analyste.
Mais les cours "pourraient facilement repartir à la baisse car le marché a été particulièrement marqué par le rapport du département américain de l'Energie" diffusé mercredi et montrant notamment une hausse surprise des réserves d'essence aux Etats-Unis alors même que la demande des automobilistes américains augmente habituellement à l'approche de l'été.
Cette hausse des stocks américains pèse sur le moral des investisseurs, qui voudraient voir s'amorcer le rééquilibrage du marché mondial dans la mesure où l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires ont décidé d'abaisser leur production dans le but de réduire les stocks mondiaux.
"Les marchés craignent que le poids de la baisse de production devienne trop lourd pour l'OPEP, et qu'elle abandonne ses efforts en 2018. Le cartel pourrait arrêter l'accord et privilégier le volume de production plutôt que le prix du baril, comme il l'a fait en 2014", a prévenu Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.(c) AFP