Le pétrole souffle après la baisse provoquée par les réserves américaines
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 46,94 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 6 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 17 cents à 44,56 dollars.
Les cours de l'or noir ont atteint leur plus bas en six semaines, à 46,70 dollars pour le Brent vers 00H00 GMT et à 44,32 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. vers 12H00 GMT, les deux cotations s'approchant dangereusement de leur plus bas de l'année (46,64 dollars pour le Brent et 43,76 dollars pour le WTI).
Comme la semaine précédente, les prix ont souffert de la publication mercredi des données hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves américaines.
"Les prix ont chuté dès la publication du rapport. Les réserves d'essence ont grimpé sur les dernières semaines, alors que l'été est la saison de la conduite aux Etats-Unis et mène généralement à des baisses des stocks. Cela pèse sur les prix", a commenté Abhishek Deshpande, analyste chez Natixis.
Lors de la semaine achevée le 9 juin, les réserves commerciales de brut se sont repliées de 1,7 million de barils pour revenir à 511,5 millions alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une diminution de 2,4 millions.Le DoE a également annoncé une hausse de 2,1 millions de barils d'essence, tandis que les estimations des économistes compilées par Bloomberg prévoyaient un repli de 1 million.
Ces données sont un mauvais signe pour les marchés qui attendent toujours de voir les baisses de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires se transformer en une baisse de l'offre mondiale et un retrait des réserves.
"Les données publiées mercredi n'étaient certainement pas assez mauvaises pour justifier une telle baisse des prix. Nous restons à l'achat quand les prix baisses, car le rééquilibrage du marché va se poursuivre sur le reste de l'année", a affirmé Michael Tran, analyste chez RBC CM.
Il souligne ainsi que la demande est habituellement plus forte au second semestre, avec une demande plus élevée qu'au premier de 1,8 million de barils par jour en moyenne depuis le début de la décennie, selon les données de RBC CM.
(c) AFP