Le pétrole stable, la hausse des stocks d'essence aux Etats-Unis inquiète
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 47,03 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 6 cents à 44,67 dollars.
Les réserves américaines de brut ont reculé de 1,7 million de barils lors de la semaine achevée le 9 juin, selon les données du Département américain de l'Energie (DoE), tandis que les analystes tablaient sur un recul de 2,4 millions de barils.
"Les prix ne se remettent pas des données officielles américaines, qui ont fait état d'une baisse moins marquée que prévu des réserves de brut, mais surtout d'une hausse inattendue des réserves d'essence", a commenté Mike van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Les réserves d'essence ont augmenté de 2,1 millions de barils, et celles d'"autres produits" distillés ont progressé de 6 millions de barils.
Les réserves américaines semblent démontrer que les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour faire courber l'échine de la production mondiale sont impuissants face à la montée des extractions aux Etats-Unis et dans certains pays non tenus par l'accord de l'OPEP.
"Les productions de la Libye et du Nigeria ont augmenté de 180.000 barils par jour d'un mois sur l'autre" selon le rapport de l'OPEP pour le mois de mai, ont noté les analystes de PVM.
(c) AFP