Les prix du pétrole au plus bas depuis novembre
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a perdu 1,73 dollar pour s'établir à 44,73 dollars sur le contrat pour livraison en juillet au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a reculé de 1,72 dollar, à 47,00 dollars, sur le contrat pour livraison en août à l'Intercontinental Exchange (ICE).
Lors de la semaine achevée le 9 juin, les réserves commerciales de brut se sont en effet repliées de 1,7 million de barils pour revenir à 511,5 millions alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une diminution de 2,4 millions.
Ce maintien à un niveau élevé des stocks de brut de brut est d'autant plus préoccupant que les raffineries américaines ont de nouveau augmenté la cadence la semaine dernière, fonctionnant à 94,4% de leurs capacités.
Les réserves d'essence ont elles augmenté de 2,1 millions de barils, alors que les estimations des économistes compilées par Bloomberg prévoyaient un repli de 1 million.
"Le marché continue d'être déçu avec les chiffres sur les réserves", selon Bart Melek TD Securities. "Même si les réserves de brut diminuent, on s'attendait à ce que ce soit de façon plus importante", a-t-il expliqué. Les réserves commerciales de brut avaient en effet fortement progressé la semaine précédente, de 3,3 millions de barils.
Boom du schiste américain
Ces chiffres sur les stocks "arrivent en même temps qu'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) indiquant que la production de pétrole dans les pays non membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) augmentera en 2018", a-t-il ajouté.
Les producteurs américains, notamment de pétrole de schiste, augmentent leurs extractions car ils profitent des efforts de l'OPEP et de ses partenaires qui ont récemment décidé de maintenir leurs quotas de production de pétrole jusqu'en mars 2018 dans le but de réduire les stocks mondiaux et de soutenir les prix.
(c) AFP