Le pétrole recule, baisse moins marquée que prévu des réserves américaines
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 46,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,83 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 1,73 dollar à 44,73 dollars.
Les prix de l'or noir ont touché vers 15H25 GMT leur plus bas niveau depuis début mai, à 46,74 dollars pour le Brent et à 44,54 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. alors que le recul des réserves américaines n'est pas assez ample pour signaler aux marchés que le surplus d'offre mondiale se résorbe.
Lors de la semaine achevée le 9 juin, les réserves commerciales de brut se sont repliées de 1,7 million de barils pour revenir à 511,5 millions alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une diminution de 2,4 millions.
"Les réserves ont bien moins reculé que ne l'attendaient les analystes, même si ils ont au moins prévu dans quelle direction iraient les données cette semaine, alors que l'augmentation des stocks de la semaine précédente les avait pris par surprise", a rappelé Chris Beauchamp, analyste chez IG.
"Il faut souligner que la production continue d'augmenter malgré la baisse des prix", a-t-il ajouté.Les producteurs américains, notamment de pétrole de schiste, augmentent leurs extractions car ils profitent des efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires, qui limitent leurs production.
Les analystes de DNB ont pour leur part noté que les raffineries tournaient à plein régime.
"Notre principale préoccupation reste la demande, dont le niveau moyen sur les quatre dernières semaines reste inférieur à son niveau sur la même période l'année dernière. Si les réserves de brut reculent mais que les barils de pétrole raffinés s'empilent, cela n'aide pas le marché", ont-ils expliqué.
(c) AFP