Le pétrole affaibli par l'AIE avant les stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 48,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 51 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 58 cents à 45,88 dollars.
"Le pétrole a pris un nouveau coup de l'API", qui estime que les réserves de brut des Etats-Unis ont augmenté de 2,8 millions de barils la semaine achevée le 9 juin, a commenté Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.
"La publication du Département américain de l'Energie (DoE) de cet après-midi en devient d'autant plus importante. Si elle confirme ce chiffre, cela pourrait déclencher un mouvement de vente sur le pétrole", a-t-il prévenu.
Les données du DoE, qui seront publiées mercredi en cours de séance européenne, sont jugées plus fiables par les marchés. Une hausse inattendue des réserves avait fait dégringoler les prix lors de la dernière publication.
Pour les réserves arrêtées au 9 juin, les analystes s'attendent à une baisse sur la semaine de 2,4 millions de barils de brut, à une baisse de un million de barils d'essence et à une hausse de 500.000 barils de produits dérivés, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
A plus long terme, les analystes ne sont pas beaucoup plus optimistes, le rapport mensuel de l'AIE ayant confirmé le ton prudent et peu enthousiaste du rapport de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), publié mardi.
"Sur la base de nos prévisions actuelles pour 2017 et 2018, en intégrant le scénario que les pays de l'OPEP continueront de respecter leur accord de production, les stocks pourraient ne pas retomber au niveau désiré avant d'arriver presque au terme de l'accord en mars 2018", a prévenu l'AIE dans son rapport publié mercredi.