Le pétrole remonte, l'Arabie Saoudite rassure un peu
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 48,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet prenait 15 cents à 46,23 dollars.
"L'EIA (Energy Information Administration, agence du département américain de l'Énergie ou DoE) a publié un rapport sur les forages américains qui prévoit une production en hausse de 130.000 barils par jour en juillet", ont relevé les analystes de JBC Energy.
L'industrie américaine, menée par les petits producteurs indépendants de pétrole de schiste, continue d'accélérer ses extractions malgré la santé pâlissante des prix, ce qui met à mal les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui s'est alliée à d'autres producteurs dont la Russie, pour limiter leur production et abaisser l'offre mondiale.
"Les officiels saoudiens ont annoncé que les baisses de production allaient se matérialiser de façon plus concrète, avec notamment une baisse de 300.000 barils par jour des exportations vers l'Asie en juillet", ont noté les analystes de BNY Mellon.
"Jusqu'à présent, les indications que les arrivées de pétrole brut dans les grands marchés mondiaux avaient été réduites par les baisses de production étaient pour le moins maigres. Les récentes annonces montrent une volonté renouvelée de resserrer l'offre sur le marché, mais il faut se méfier qu'il ne s'agisse pas de simples effets d'annonce", ont prévenu les analystes de JBC Energy.
(c) AFP