Le pétrole en légère hausse, le Nigeria inquiète les marchés
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 48,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 25 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet gagnait 18 cents à 46,01 dollars.
"Bien que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et d'autres pays producteurs se soient accordés pour étendre leurs baisses de production jusqu'en mars 2018, la production remonte de façon significative ailleurs", ont noté les analystes de Commerzbank.
"Au Nigeria, pays qui a été dispensé de participer aux baisses de production, les extractions ont retrouvé un niveau de 2,2 millions de barils par jour, car l'état de +force majeure+ a été levé sur le pétrole de Forcado", ont-ils précisé.
"C'était un seuil important, car il s'agissait de la première fois en 16 mois que tous les types de pétrole nigérian étaient en même temps disponibles. Ceci dit, cela n'a pas duré longtemps, car il y a eu un accident sur l'oléoduc de Bonny Light crude", ont noté les analystes de PVM.
Le Nigeria, comme la Libye, font partie de l'OPEP, mais n'ont pas à abaisser leur production déjà affectée par leur situation politique, selon l'accord conclu fin 2016 et renouvelé en mai.
(c) AFP