Le pétrole en hausse mais le marché se méfie de la Libye et du Nigeria
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 48,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 57 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet gagnait 48 cents à 46,12 dollars.
Les prix de l'or noir ont creusé leurs pertes sur les deux dernières séances pour atteindre leur plus bas en cinq semaines, à 47,40 dollars vers 07H45 GMT pour le Brent vendredi et à 45,20 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. jeudi en cours d'échanges européens.
"Les marchés craignent que la surproduction mondiale ne s'atténue pas, une idée qui a été renforcée par la hausse inattendue des réserves américaines de brut et de pétrole la semaine dernière" selon des données publiées mercredi, ont commenté les analystes de Capital Economics.
Si ces derniers estiment que la hausse des stocks américains après huit semaines de baisse était un incident isolé, ils soulignent "la hausse de la production nigériane à son plus haut niveau en 16 mois", ce qui inquiète les investisseurs.
L'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et ses partenaires, dont la Russie, ont renouvelé fin mai leurs objectifs de baisse de leur production afin de rééquilibrer le marché mondial.Mais certains producteurs, comme les Etats-Unis, ne sont pas tenus par cet accord, et deux pays du cartel, le Nigeria et la Libye, ont été dispensés de participer en raison des troubles politiques qui pesaient sur leur production.
"La production libyenne devrait être encore plus forte que prévue, car le champ pétrolier de Shahara, qui produit 270.000 barils par jour, devrait reprendre son activité dans les trois prochains jours après une grève des travailleurs", a détaillé Sam Sinclair, analyste chez Inenco.
"Les baisses de production des onze pays de l'OPEP qui participent se font au prix d'une perte de part de marché. Quand cela se produit, historiquement, les cours baissent", ont rappelé les analystes de Morgan Stanley.
(c) AFP