Le pétrole se reprend mais le marché se méfie de la surproduction
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 48,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 21 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet gagnait 24 cents à 45,88 dollars.
"Les exportations maritimes de pétrole ont été en hausse en mai, poussées par la production des pays non-membres de l'OPEP ainsi que par les deux pays du cartel qui ont été exempté d'un quota", ont expliqué les analystes de Morgan Stanley.
L'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, ont renouvelé fin mai leurs objectifs de baisse de leur production afin de rééquilibrer le marché mondial.
Mais certains producteurs, comme les Etats-Unis, ne sont pas tenus par cet accord, et deux pays du cartel, le Nigeria et la Libye, ont été dispensés de participer en raison des troubles politiques qui pesaient sur leur production.
"La production libyenne devrait être encore plus forte que prévue, car le champ pétrolier de Shahara, qui produit 270.000 barils par jour, devrait reprendre son activité dans les trois prochains jours après une grève des travailleurs", a détaillé Sam Sinclair, de Inenco.
"Les baisses de production des onze pays de l'OPEP qui participent se font au prix d'une perte de part de marché. Quand cela se produit, historiquement, les cours baissent", ont rappelé les analystes de Morgan Stanley.