Le pétrole reprend sa baisse à l'ouverture à New York, plombé par les stocks
Vers 13H10 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, reculait de 35 cents à 45,37 dollars sur le contrat pour livraison en juillet au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"On voit la spirale négative se poursuivre dans les premiers échanges", a commenté Oliver Sloup de iiTrader.
A cela s'est ajouté une nette hausse des réserves d'essence et de produits distillés.
La hausse des stocks américains fait craindre que l'offre continue de dépasser la demande malgré les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui a prolongé son accord de baisse de production jusqu'en mars 2018.
Ces craintes ont été encore renforcées par un affaiblissement de la demande d'essence et de produits distillés aux Etats-Unis, toujours selon les chiffres du DoE.
Mercredi, cela a donc déclenché une chute des cours qui a accéléré au franchissement de "seuils techniques" a décrit Oliver Sloup, et s'est achevée par une baisse de plus de deux dollars à la clôture.
Les prix sont déprimés depuis le 25 mai et la conclusion d'un accord de prolongation des quotas de production entre l'OPEP et d'autres producteurs jugé pas assez ambitieux par le marché.
Les extractions américaines ont reculé de 24.000 barils par jour alors qu'elles ont fortement progressé depuis l'automne, dopées par un regain de la production de pétrole de schiste.
(c) AFP