Le pétrole dégringole, hausse surprise des stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 48,38 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,74 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 2,10 dollars à 46,09 dollars.
"Le marché du pétrole est sur la pente descendante depuis la réunion de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) du mois dernier, et si les réserves américaines commencent à remonter, la tendance pourrait persévérer", a résumé David Madden, analyste chez CMC Markets.
Selon les données publiées par le département américain de l'Energie, les réserves de brut arrêtées au 2 juin ont augmenté de 3,3 millions de barils sur la semaine, tandis que les réserves d'essence ont augmenté de 3,3 millions de barils et celles de produits distillés de 4,4 millions de barils.
La hausse a pris les marchés à contre-pied, car les analystes tablaient sur une baisse de 3 millions de barils des réserves de brut, selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
"En plus de larges hausses des réserves, les données du DoE sur la demande sont également mauvaises. Ce rapport était décidément négatif, et les prix ont réagi en conséquence", a expliqué Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.
La hausse des réserves américaines est un des indicateurs que l'offre continue de dépasser la demande malgré les efforts de l'OPEP, qui a renouvelé pour neuf mois son accord de baisse de production.