Le pétrole reprend des couleurs avant les stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 49,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 12 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet prenait 25 cents à 47,40 dollars.
"Le Brent comme le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. sont sur une pente glissante depuis la réunion de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) du 25 mai", a noté David Madden, analyste chez CMC Markets.
L'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, ont déçu les marchés en se contentant de renouveler leur accord de baisse de production pour neuf mois, sans approfondir ces baisses ou convaincre d'autres producteurs de se joindre à eux.
Dans ce contexte, les investisseurs ne faisaient pas grand cas de la crise diplomatique qui oppose l'Arabie saoudite et ses alliés d'un côté et le Qatar de l'autre.
"Les tensions politiques au Moyen-Orient sont inquiétantes, mais les investisseurs dans le pétrole ne se focalisent pas dessus. Le Qatar est plutôt un grand producteur de gaz que de pétrole", a remarqué David Madden.
Le marché reste donc focalisé sur la question de la surproduction mondiale, et observera mercredi les données hebdomadaires américaines sur les réserves des Etats-Unis, qui seront publiées par le département de l'Energie (DoE) en cours de séance européenne.
(c) AFP