Le pétrole recule, la situation qatari divise les marchés
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 49,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 73 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 58 cents à 47,08 dollars.
"Il est bien trop tôt pour tirer des conclusions claires pour le marché de l'énergie de la rupture des relations diplomatiques entre l'alliance menée par l'Arabie saoudite et le Qatar", a expliqué Jameel Ahmad, analyste chez FXTM, à l'AFP.
"Nous ne pensons pas que l'industrie de l'énergie de la région soit en danger, car il est peu probable que l'Egypte (qui fait partie des alliés de l'Arabie saoudite, ndlr) bloque l'accès du canal de Suez aux pétroliers qataris", a ajouté Helima Croft, analyste chez RBC Capital Markets.
"Par ailleurs, le Qatar a fermement soutenu les baisses de production de l'OPEP", l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, a ajouté l'analyste.
Certains acteurs de marché s'inquiétaient en séance que le Qatar se retire de l'accord de l'OPEP, mesure prise fin 2016 et renouvelée fin mai pour rééquilibrer un marché déstabilisé par une surabondance de l'offre.
"C'est une pure hypothèse, et il ne semblerait pas qu'elle inquiète réellement les investisseurs", puisque les prix ne sont pas repassé sous leur plus bas de vendredi, a expliqué Jameel Ahmad.