Le pétrole stable, tensions autour du Qatar
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 49,96 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de un cent par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet gagnait 4 cents à 47,70 dollars.
Selon l'Arabie saoudite, Doha soutient "les activités de groupes terroristes soutenus par l'Iran dans la province de Qatif (est)", où se concentre la minorité chiite du royaume saoudien, ainsi qu'à Bahreïn, secoué depuis plusieurs années par des troubles animés par la majorité chiite de ce pays.
"Nous ne voulons pas surinterpréter les évènements récents et l'effet qu'ils pourraient avoir sur l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole, ndlr), mais le fait que la relation du Qatar avec l'Iran soit au coeur de ces tensions pourrait compliquer les choses lors des prochaines réunions du cartel, si leurs problèmes n'ont pas été résolus dans l'intervalle", ont estimé les analystes de JBC Energy.
Les tensions au Moyen-Orient menacent de fait la production et l'exportation de brut, et font habituellement monter les prix.
Mais les investisseurs restaient inquiets de la possibilité de voir la production mondiale augmenter, et la hausse s'est estompée en séance.
"Il est intéressant de voir ce qui ressort du Forum international de Saint-Pétersbourg", rendez-vous annuel des milieux d'affaires russes, où "les magnats nationaux du pétrole ont affirmé qu'ils pouvaient vivre avec un baril à 40 dollars", ont noté les analystes de JBC.
(c) AFP