Le pétrole baisse, les Etats-Unis inquiètent
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 49,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,42 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 1,37 dollar à 46,99 dollars.
Le Brent a atteint vers 09H15 GMT 49,00 dollars et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. 46,83 dollars, leur plus bas depuis trois semaines.
"La remontée des prix a été de courte durée car des craintes sur la production ont été ravivées, notamment par la décision du président Donald Trump de retirer les Etats-Unis des accords climatiques de Paris", ont expliqué les analystes de PVM.
"En mettant les problématiques environnementales en veilleuse, les Etats-Unis soutiennent leur industrie des énergies fossiles, ce qui pourrait doper les extractions déjà florissantes de pétrole de schiste", ont-ils détaillé.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'est réuni la semaine dernière avec ses partenaires, dont la Russie, pour renouveler pour neuf mois l'accord qui abaisse leur production depuis début 2017.
Mais la décision a été accueillie froidement par les marchés, qui espéraient une action plus ambitieuse pour contrer la montée en puissance de l'industrie américaine, dont les puits de pétrole non conventionnel contribuent à noyer un marché sous une offre trop abondante.
(c) AFP