Le pétrole finit proche de l'équilibre malgré la décrue des stocks aux USA
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a avancé de 4 cents à 48,36 dollars sur le contrat pour livraison en juillet au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a perdu 13 cents à 50,63 dollars sur le nouveau contrat de référence, pour livraison en août, à l'Intercontinental Exchange (ICE).
"L'euphorie initiale avec un déclin significatif des stocks de brut a ensuite été effacée par les craintes persistantes sur une production de pétrole en hausse aux Etats-Unis ainsi que le retour d'une production nigériane supplémentaire", a commenté Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
La production américaine a de nouveau augmenté au cours de la semaine achevée le 26 mai, comme elle a tendance à le faire depuis l'automne grâce à une reprise des extractions de pétrole de schiste.
Les réserves de pétrole brut aux Etats-Unis ont reculé de 6,4 millions de baril celles d'essence de 2,9 millions de barils, deux baisses bien plus marquées que ce à quoi s'attendaient les analystes.
"Nous avons un rapport plutôt bon du département américain de l'Energie (DoE)", a souligné Mike Lynch de Strategic Energy & Economic Research.
Marché morose
Les stocks de produits distillés ont sans surprise légèrement reculé.
"Pour la première fois depuis longtemps la demande d'essence est un peu meilleure", a ajouté M. Lynch.
Cette prolongation, bien qu'en théorie favorable, avait donné le coup de départ d'une forte chute des cours, les investisseurs ayant déjà pris en compte ces neuf mois supplémentaires de réduction de l'offre et se montrant déçus que le cartel pétrolier n'aille pas plus loin.
(c) AFP