Le pétrole recule, la Libye ajoute aux maux de l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 50,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,69 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 1,46 dollar à 48,20 dollars.
"Les investisseurs se focalisent à nouveau sur la question de la capacité de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) à réellement influencer le niveau des réserves mondiales", a commenté Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Le cartel et ses partenaires, dont la Russie, ont renouvelé lors d'une réunion à Vienne la semaine dernière leur accord de limitation de la production pour neuf mois dans le but d'entamer les réserves mondiales.
"Des informations de presse qui font état d'une nouvelle hausse de la production libyenne, qui renouerait avec ses niveaux d'il y a trois ans, laisse à penser que, en s'ajoutant à la hausse des extractions aux Etats-Unis, les baisses de l'OPEP sont presque inutiles", a tranché Michael Hewson.
La Libye fait partie de l'OPEP, mais n'a pas été contrainte d'abaisser sa production car le conflit armé qui secoue le pays l'empêchait de produire à plein régime.
Les marchés attendaient par ailleurs données du Département américain de l'Energie (DoE), qui publiera jeudi ses données hebdomadaires sur les réserves des Etats-Unis arrêtées au 26 mai.
(c) AFP