Le pétrole recule, sans élan depuis la déception de l'Opep
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 50,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,02 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 85 cents à 48,81 dollars.
Le cartel et ses partenaires ont décidé de renouveler leurs baisses de production pour neuf mois, une annonce largement anticipée et qui a déçu des marchés qui attendaient plus d'efforts pour écluser les stocks mondiaux et rééquilibrer offre et demande.
"Les prix vont probablement avoir du mal à se relancer tant que les réserves de pétrole ne reculeront pas de manière visible", ont prévenu les analystes de Commerzbank.
Les données hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) ne seront publiées que jeudi, en raison d'un jour férié lundi aux Etats-Unis.
Dans un marché calme et sans entrain, certains analystes ont préféré se concentrer sur la demande mondiale, moins observée ces derniers temps que l'offre.
"Alors que la consommation des économies développées a peu de potentiel de croissance, l'Inde est vue comme le pays ayant le plus de chance de surpasser la Chine comme moteur mondial de la croissance de la demande", ont rappelé les analystes de PVM.
(c) AFP