Le pétrole baisse avec la confirmation de l'accord de l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 52,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,64 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Le ministre équatorien du pétrole a confirmé vers la même heure la ratification par l'OPEP de sa prolongation pour neuf mois des quotas de production de l'organisation.
Les cours du pétrole avaient débuté la séance européenne en légère hausse, avant de grimper à de nouveaux sommets en cinq semaines, à 54,67 dollars pour le Brent et 52,00 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., au moment où les membres de l'OPEP arrivaient à la réunion de printemps du cartel à Vienne.
Mais rapidement, "des commentaires du ministre saoudien de l'Énergie, Khalid al-Faleh, sur le fait qu'une extension de neuf mois était un pari sûr et que des baisses supplémentaires (de production) n'étaient pas nécessaires ont causé un mouvement de presque panique sur le marché", a observé David Cheetham, analyste chez XTB.
Pour Craig Erlam, analyste chez Oanda, "c'est un cas classique" du mouvement qui voit les investisseurs vendre suite à la confirmation d'une information les actifs qu'ils avaient achetés sur la base de spéculations.
Et "une fois que la prolongation de neuf mois a été confirmée, les courtiers ont rapidement fermé leurs positions pour engranger des bénéfices", a observé David Madden, analyste chez CMC Markets.
Et pour Neil Wilson, analyste chez ETX Capital, "les membres de l'OPEP avaient une opportunité à prendre mais ils se sont dégonflés".
"Une prolongation de neuf mois n'est tout simplement pas suffisante pour faire monter les cours du pétrole car la production de pétrole de schiste des États-Unis va continuer à combler les vides", a-t-il expliqué.
(c) AFP