Le pétrole repart à la baisse, prudence à la veille de l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 53,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 33 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 29 cents à 51,18 dollars.
Les cours du brut sont ainsi montés mercredi vers 08H10 GMT à 54,62 dollars pour le Brent et 51,88 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., des sommets depuis le 19 avril.
Selon des données rapportées par Stephen Brennock, analyste chez PVM, les données de l'API ont fait état d'une baisse des réserves de brut de 1,5 million de barils la semaine dernière, des stocks d'essence de 3,2 millions de barils, et des réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) de 1,9 million de barils.
Les chiffres officiels du département américain de l'Énergie (DoE) pour la semaine close le 19 mai publiés mercredi ont eux montré une baisse plus de deux fois plus importante qu'attendu pas les observateurs, avec 4,4 millions de barils de brut en moins.
Les réserves d'essence ont également diminué, de 800.000 barils, soit un peu moins qu'attendu, tandis que celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont baissé de 500.000 barils, proche des attentes des observateurs.
"Si ces nouvelles ont fait monter les cours, les courtiers se sont vite souvenus que l'OPEP se réunit jeudi et ont inversé la tendance", a observé Chris Beauchamp, analyste chez IG.
Les pays du cartel ainsi que leurs partenaires hors OPEP dont la Russie avaient décidé fin 2016 de limiter leur production sur le premier semestre 2017 afin de tenter de faire remonter les cours dans un marché déséquilibré par l'arrivée du pétrole de schiste américain.
Une proposition qui a déjà reçu le soutien officiel d'autres membres de l'OPEP, dont l'Irak et l'Algérie.
(c) AFP