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Le pétrole monte un peu dans un marché hésitant avant l'Opep

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole montaient un peu mardi en fin d'échanges européens, sur un marché hésitant à deux jours d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 54,00 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 13 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 18 cents à 51,31 dollars.

Mardi, "les investisseurs font le point après une hausse de trois semaines et près de 14% après des plus bas en près de six mois, se livrant à quelques prises de bénéfices", ont observé Mike van Dulken et Henry Croft, analystes chez Accendo Markets.

Les cours du pétrole peinaient à accrocher un cap mardi, oscillant entre faibles pertes et petits gains, après avoir atteint des sommets en un mois, à 54,37 dollars pour le Brent lundi et 51,45 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. mardi.

Le brut avait grimpé lundi suite à la "réponse positive de l'Irak sur la possible prolongation des limitations de production de l'OPEP pour neuf mois", a expliqué Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.

"Nous sommes en accord avec le royaume (saoudien) pour poursuivre la limitation de la production" pour une période de neuf mois, a dit le ministre irakien du Pétrole, Jabbar Al-Luaibi, lors d'une conférence de presse lundi à Bagdad avec son homologue saoudien, Khaled al-Faleh.

Dimanche, le ministre saoudien s'était dit confiant au sujet de la prolongation des limitations de production de pétrole, décidées fin 2016 et appliquées initialement pour six mois depuis janvier, avant une réunion jeudi des membres de l'OPEP et la Russie.

Au sein de l'OPEP, l'Irak, deuxième producteur du cartel, était un des derniers pays à ne pas avoir pris d'engagement formel en ce sens.

"Mais il reste à voir à quel point cet accord (de l'Irak) est crédible", ont tempéré les analystes de Commerzbank.

En arrivant à Vienne mardi, le ministre algérien de l'Énergie et l'un des artisans de l'accord de fin 2016 Nourredine Boutarfa a déclaré qu'une extension de neuf mois lui "paraît bien".

En outre, "l'OPEP continue de subir des vents contraires en provenance des États-Unis car non seulement la production de pétrole de schiste se reprend considérablement mais, en plus, le président américain, Donald Trump, a maintenant proposé de vendre la moitié des réserves stratégiques de pétrole des États-Unis", a-t-on expliqué chez Commerzbank.

Le pétrole de schiste américain, dont l'arrivée sur le marché avait déséquilibré l'offre, avait dans un premier temps poussé le cartel à inonder le marché de brut pour faire chuter les prix et ruiner la coûteuse production américaine.

Mais la résistance inattendue de l'industrie du schiste avait forcé l'OPEP à limiter sa production pour faire remonter les prix à travers l'accord de limitation, une mesure qui n'est pour l'instant pas parvenue à écluser les réserves mondiales ni à faire remonter de façon pérenne et significative les cours du brut.

Dans ce contexte, les investisseurs décortiqueront mercredi les données hebdomadaire du département américain de l'Énergie (DoE) sur les réserves américaines d'or noir.

Lors de la semaine close le 19 mai, les réserves de brut devraient avoir baissé de 2 millions de barils, les stocks d'essences diminué de 750.000 barils et ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) fondu de 985.000 barils, selon la prévision médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg.

(c) AFP

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