Le pétrole à la baisse en Asie
Vers 03H45 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, pour livraison en juin, cédait 23 cents à 50,90 dollars dans les changes électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en juillet, perdait 26 cents à 53,64 dollars.
Donald Trump va dévoiler mardi sa proposition de budget 2018.
Il prévoit selon Bloomberg News de vendre une partie des réserves stratégiques pour éponger la dette. Il compte selon l'agence lever 500 millions de dollars au cours de l'année fiscale 2018, et jusque 16,6 milliards au cours de la prochaine décennie.
Les Etats-Unis possèdent actuellement 687,7 millions de barils de brut dans leurs réserves stratégiques, selon le site internet du département américain de l'Energie.
"Cette nouvelle est un choc pour le marché", a déclaré Margaret Yang, analyste chez CMC Markets."Les pays de l'OPEP tentent de faire baisser l'offre. Mais si les Etats-Unis vendent la moitié de leurs réserves, cela va ajouter une énorme quantité de brut sur le marché", a-t-elle observé.
"Cela signifierait que la Russie et l'OPEP devront réduire leur production encore plus pour limiter la surabondance sur le marché."
Le pétrole avait progressé sur l'espoir que l'OPEP et ses partenaires s'accordent sur une prolongation au-delà de juin de leurs quotas de production. Cette décision devrait être prise jeudi à Vienne lors d'une réunion du cartel.
Dernier élément en date sur ce sujet qui agite le marché depuis plusieurs semaines: l'Irak a approuvé la prolongation de neuf mois de la limitation de la production des pays membres de l'OPEP, qui vise à faire remonter les cours du brut, a indiqué lundi le ministre du Pétrole, Jabbar Al-Luaibi.
Au sein de l'OPEP, l'Irak, deuxième producteur du cartel, était un des derniers pays à ne pas avoir pris d'engagement formel en ce sens.
(c) AFP