Le pétrole remonte, le marché stagne avant la réunion de l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 52,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 36 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin prenait 37 cents à 49,44 dollars.
"Les prix du pétrole sont coincés dans une fourchette assez étroite depuis plusieurs séances. La force du dollar n'a même pas écorné le marché du pétrole, qui reste focalisé sur la réunion de l'OPEP" qui se tiendra le 25 mai à Vienne, a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.
Le cartel s'était accordé fin 2016 pour abaisser sa production de brut au premier semestre 2017, un effort auquel s'étaient joints plusieurs grands producteurs mondiaux, dont la Russie.
Alors que le but affiché du cartel, un rééquilibrage du marché qui écluserait les réserves mondiales de brut pour les faire redescendre à leur moyenne sur cinq ans, n'a pas été atteint, l'Arabie Saoudite et la Russie, les deux plus grands producteurs mondiaux, ont dit en début de semaine vouloir faire "tout ce qui était possible" pour atteindre cet objectif.
"Si l'accord est renouvelé, et que les pays s'y tiennent, le marché mondial devrait être sous-alimenté au deuxième semestre", ont noté les analystes de Commerzbank.
"Ceci dit, le niveau de respect de l'accord (très élevé au premier semestre, ndlr) devrait s'amenuiser, car les pays participants risqueraient de perdre des parts de marché face au pétrole de schiste américain", ont-ils tempéré.
(c) AFP